Frei Henri reçoit depuis un certain nombre d’années des menaces de mort liées à ses activités de défenseur des droits humains. Son nom serait inscrit sur une liste de personnes à abattre dressée, semble-t-il, par des propriétaires terriens de la région.
Frei Henri est protégé par la police militaire vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis l’assassinat, en février 2005, de Sœur Dorothy Stang, une militante écologiste qui avait été la cible de multiples menaces de mort. Cependant, les autorités n’ont manifestement pas tenté d’enquêter sur les dernières menaces de mort formulées contre lui ; elles n’ont pas non plus pris d’initiatives sérieuses en vue de faire la lumière sur les précédentes menaces ou sur cette « liste noire », pas plus qu’elles n’ont essayé de désarmer les milices locales.
Frei Henri travaille depuis de nombreuses années en tant qu’avocat de la Commission Pastorale de la Terre (CPT) à Xinguara. Cette organisation défend les militants du droit à la terre, les ouvriers agricoles et les sans-terre, dans un État tristement célèbre pour la violence et l’impunité qui y règnent.
Le sud de l’État du Pará est en effet l’une des régions les plus violentes du Brésil. D’après la Commission pastorale de la terre, 814 personnes y ont été assassinées entre 1971 et 2006 dans le contexte de conflits fonciers. En 2006, selon les mêmes sources, 118 militants du droit à la terre ont été menacés de mort.
Selon des informations émanant de la Commission fédérale des droits humains, des entreprises de sécurité opérant comme de véritables milices armées offrent des récompenses spécifiques pour l’élimination de personnes jouant un rôle actif dans la défense des droits humains et des droits fonciers. Sœur Dorothy Stang a ainsi été tuée, en 2005, par des tueurs à gages à la solde de propriétaires terriens locaux. Si cette affaire a reçu l’attention de la communauté internationale et conduit à l’ouverture de poursuites, des centaines d’autres homicides n’ont toujours pas fait l’objet d’enquêtes. D’après la Commission pastorale de la terre, sur les 814 homicides perpétrés entre 1971 et 2006, 568 demeurent non élucidés. Pour 92 affaires criminelles, une seule personne a été emprisonnée.
Frei Henri est protégé par la police militaire vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis l’assassinat, en février 2005, de Sœur Dorothy Stang, une militante écologiste qui avait été la cible de multiples menaces de mort. Cependant, les autorités n’ont manifestement pas tenté d’enquêter sur les dernières menaces de mort formulées contre lui ; elles n’ont pas non plus pris d’initiatives sérieuses en vue de faire la lumière sur les précédentes menaces ou sur cette « liste noire », pas plus qu’elles n’ont essayé de désarmer les milices locales.
Frei Henri travaille depuis de nombreuses années en tant qu’avocat de la Commission Pastorale de la Terre (CPT) à Xinguara. Cette organisation défend les militants du droit à la terre, les ouvriers agricoles et les sans-terre, dans un État tristement célèbre pour la violence et l’impunité qui y règnent.
Le sud de l’État du Pará est en effet l’une des régions les plus violentes du Brésil. D’après la Commission pastorale de la terre, 814 personnes y ont été assassinées entre 1971 et 2006 dans le contexte de conflits fonciers. En 2006, selon les mêmes sources, 118 militants du droit à la terre ont été menacés de mort.
Selon des informations émanant de la Commission fédérale des droits humains, des entreprises de sécurité opérant comme de véritables milices armées offrent des récompenses spécifiques pour l’élimination de personnes jouant un rôle actif dans la défense des droits humains et des droits fonciers. Sœur Dorothy Stang a ainsi été tuée, en 2005, par des tueurs à gages à la solde de propriétaires terriens locaux. Si cette affaire a reçu l’attention de la communauté internationale et conduit à l’ouverture de poursuites, des centaines d’autres homicides n’ont toujours pas fait l’objet d’enquêtes. D’après la Commission pastorale de la terre, sur les 814 homicides perpétrés entre 1971 et 2006, 568 demeurent non élucidés. Pour 92 affaires criminelles, une seule personne a été emprisonnée.