Le dirigeant du Mouvement Sans Terre (MST), João Stedile, a assuré que l'organisation maintient avec le gouvernement brésilien "une relation de dialogue, mais aussi critique". Il est allé à Belém, durant le Forum Social Mondial.
Stedile a affirmé que "les mouvements sociaux doivent maintenir leur autonomie qui octroie l'aptitude politique pour critiquer le gouvernement quand il manque, et l'appuyer quand il prend des mesures en faveur des communautés".Dans une conversation avec noticias.nl, Stedile a aussi assuré que "l'actuelle étape de la lutte pour la réforme agraire est plus difficile et complexe"."Aujourd'hui la lutte de la Via Campesina et du MST n'est pas seulement pour conquérir des terres mais aussi pour changer le modèle agricole ", a assuré le dirigeant paysan.Le militant social a indiqué que ce "changement dans la nature de la lutte pour la réforme agraire" découle du fait que "dans les dix dernières années le capitalisme a changé la forme de prendre le contrôle de la production agricole"."Les entreprises transnationales sont celles qui contrôlent l'agriculture au Brésil", a assuré Stedile, et a mentionné Bunge, Carghill, Nestlé, Monsanto.
Finalement, le dirigeant rural a exprimé que l'actualité du travail du MST cherche "une nouvelle agriculture qui n'utilise pas d'agrotoxiques pour faire une agriculture basée sur l'agroécologie".
Agence Pulsar, 31 janvier 2009.http://agenciapulsar.org/nota.php?id=14367
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr