Igor Ojeda *
La réforme agraire, placée sous la responsabilité du ministre de la «gauche du Parti des travailleurs», membre du courant Démocratie socialiste (DS), Miguel Rossetto, est un échec. Pire, la vigueur avec laquelle, devant la stagnation d'une des réformes les plus importantes promise par le gouvernement Lula, les grands propriétaires fonciers font montre, selon leur tradition, d'une brutalité accrue et trouvent des appuis importants.
La politique agricole du Brésil – comme nous l'avions indiqué dès la mise en place du gouvernement Lula – est aux mains du riche et puissant secteur de l'agro-exportation. C'est lui qui dicte la ligne.
Cet article reflète l'avancée – sous un gouvernement qui a multiplié en 2002 les promesses aux paysans pauvres et aux sans-terre – de la criminalisation des actions élémentaires de survie engagées par les organisations paysannes. Réd.
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